samedi 10 janvier 2015

The grass is always greener...


Let me pour my heart out. Once again.
Today I want to talk about Homecoming videos.
I perfectly know what state they put me in, I perfectly know that I prolly shouldn't watch them. But I do. And I find myself crying, crying my whole soul out. May be it is just me trying to cry the pain or resentment or whatever it is away?



Let me explain. Yes of course, I cry while watching Homecoming videos because it is emotional and beautiful and everything. But I still have the tendency to try and compare my life and expericiences to what I witness, I know it is stupid, but I keep on doing that. And most of the time, it put my life in perspective, in the wrong way.

So here I am, watching these videos. Crying like a baby. Why? Because I wish I could show those emotion with my relatives. Because I wish my could feel the same joy as these kids when seeing my parents after a long time. Because I wish my kid had some one to be looking forward to see and embrace.

Do not get me wrong tho'. I perfectly know there are million of fatherless children (which I often consider myself as, no offense) that are very well. See myself, I don't feel like I am am waste of a kid. I mean yes I had to have a second chance through the birth of my son, but still, I'm pretty good. And I will do anything I can for my son to feel even better about himself no matter what the upcoming years come with about that situation.

But these Homecoming videos sometimes just put me in this place were I wish I could experience, just for a day, a different story. A story of united families, a story of good patterns perpetuated, a story of men and women of words.
Hugs and Kisses, Love and Peace. All in the same place, at the same moment, for the sake of the family, for the sake of love and unity. What if?
You don't ever know what if? And may be it is better off that way, what if them men stayed but made hell of other lives? Now what do I think about that 'what if' thing?

My story, my real life story is a story of strong women standing up for themselves, sticking up for each other.They say the grass is always greener on the other side of the fence by why do we even worry about that other side? It is true that I wish I could express how I wish I had a real bond with my sibling, how I wish I had people to jump at when seeing them again, how I don't want to hear people telling me 'it is going to be okay" when all I feel is pain, all that without being judge? But also.. why should I keep on crying myself to sleep thinking about what my family is missing out on when I don't even know the truth of the other side of the fence? Does it even matter? Even the tiniest bit of happiness should be enough, right? So may be I should just stop wondering and start living to the fullest. Not thinking of what might have been if we had thath perfect scheme. It eventually might come.

mercredi 31 décembre 2014

Bonne Année.




De cette année je retiens le bien, je retiens le beau. Je n'oublie pas le mal, je n'oublie pas les pleurs.
Je prie pour tous ceux qui nous ont quittés. Puissent-ils reposer en paix, et veiller sur ceux qui les pleurent.
Je suis reconnaissante pour tout ce que j'ai eu à vivre cette année. Le bon. Le mauvais. Les disputes, les pertes d'amis. Les fous rires, les belles rencontres et encore plus belles re-rencontres.


Cette année, j'ai l'intention d'être heureuse et positive. Ceux qui me connaissent savent à quel point ça risque d'être compliqué pour moi tant le moindre événement peut me plonger dans des états terribles. Mais aujourd'hui, j'ai bien réfléchi et j'ai réalisé (une fois de plus, Note à moi-même: à quoi ça sert de réaliser les choses un million de fois si tu ne t'en sers pas pour rendre ta vie meilleure?!!!) que je ne dois en aucun cas laisser mon bonheur dépendre de qui que ce soit. Les actes et mots d'autrui ne doivent as déterminer mon bonheur ou même bien-être. Alors ouais, je vais tout faire pour être heureuse, ne pas être cette petite boule gribouillée qui se roule à travers la vie avec un nuage gris au dessus d'elle. Est-ce vraiment une résolution? Je n'en suis pas sûre. Peut-être, peut-être pas. Disons que ça n'en est pas une mais plutôt un état d'esprit neuf.

Je souhaite le meilleur de tout ce qu'il y a de mieux à chacun d'entre nous.
Et toi, toi qui me lis.. Je ne te connais pas. Ou peut-être que si. Mais ça ne change rien.
J'aimerais que tu entres dans cette nouvelle année plein d'espoir, plein de fougue.
Je ne te demande pas de prendre de bonnes résolutions, peu importe que tu les suives ou pas, cette année, fais ce qui te rend heureux.
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais s'il te plait ne t'attarde pas sur ce que disent les gens. Je t'en prie, ne laisse personne ternir ton éclat ou te dire que tu ne peux pas faire ce que tu rêves de faire. Personne.
Tu es une personne exceptionnelle et il y a des gens qui sont heureux que tu fasses partie de leur vie. Ne l'oublie pas, il y a des gens qui t'aiment.
Je sais que c'est difficile d'y croire quand tu es seul et que tu bades, mais demain sera meilleur.
Je t'embrasse, et te souhaite une très belle et bonne année :)


samedi 27 décembre 2014

Joyeux Anniversaire Sweet Sweet Lady

Jee | The SJP

Jeunes et cons. Jeune et conne. Je l'ai été. Beaucoup d'entre nous l'ont été.
(Je le suis encore d'ailleurs vu que j'ai eu le culot d'avancer ta date d'anniversaire de dix jours, quelle amie indigne, je suis vraiment vraiment vraiment mais alors vraiment confuse *hides face*)

Il arrive que nous laissions les choses se faire, sans réellement se battre, croyant que le choix qu'on fait est le meilleur. Combien d'entre nous le regrettent ensuite? Même si beaucoup d'entre nous ne l'admettront jamais, on est bien nombreux à regretter. Moi, j'ai regretté.


Un lit une place, deux ordinateurs, de la musique et des câlins.
Les joies, les peines, l'espoir et les déceptions.. Qu'est-ce qu'on a pas vécu ensemble? Et puis plus rien. Le vide. Au début, on prétend qu'on est ok alors qu'il =m'arrive encore de composer ton numéro quand j'ai un truc à raconter. Le vide s'installe, je me retrouve de nouveau seule. Il n'y avait personne avec qui je partageais mon quotidien comme avec toi. Ah cet appartement de Saint-Denis, on y a vécu des choses. Puis les mois passent et je me suis dit que tu avais sûrement oublié.

Combien de fois me suis-je dit que j'aurais du t'arrêter à cet arrêt de bus et te proposer de discuter. De quoi exactement? C'est flou.. C'est tellement loin.. Des futilités.
Jeune et un peu bête. Certaines personnes entrent dans ta vie, y foutent le bazar et en sortent. D'autres y entrent et sont destinées à y rester malgré tout. Comme toi.

Des années plus tard, quelques messages, un quai de gare et du poulet. Les larmes montent mais je suis forte lol, je ne vais pas déjà faire ma fiotte. Et ça ne redevenait jamais comme avant ?
Cinq minutes ensemble, un câlin pour moi, un bisou à Keiji et tout doucement les choses se remettent en place.
Je nous vois encore sur mon lit, à rigoler en buvant du vin, Pink Friday en musique d'ambiance.
Je nous revois installées sur ton canapé, à regarder un DVD d'Amy Winehouse en nous remémorant les musiques qu'on avait installées l'une sur l'ordinateur de l'autre des années avant.

Je ne saurais te dire comme je suis heureuse que nous ayons grandi et mûri, que tu m'ais écrit ce message, que tu n'aies pas oublié..
Je suis juste heureuse  de pouvoir reprendre où on s'était arrêtées. Parce que les êtres humains aussi exceptionnels que toi ne courent pas les rues.

J'avais un cadeau de prévu mais bon, il y a un jeune homme qui m'a supplié de le pas te l'offrir parce qu'il avait prévu le même et bon à vrai dire, il a plus de légitimité que moi à te l'offrir (I mean, ce sont généralement les hommes qui offrent ce cadeau), alors rendez-vous en Janvier pour ton cadeau, ma belle!

Joyeux Anniversaire, Je t'aime!

(Non, nous ne sommes pas sœurs. Non, nous ne couchons pas ensemble. Oui, je l'aime!)

lundi 22 décembre 2014

He is the Yang to my Yin.

Do you know how good it feels to have somebody who knows you better than yourself but still doesn't use it against you? Somebody who knows how to lift you up when you are crawling under the weight of pain or whatever it is? Somebody who believes in you more that you ever did in yourself? Who needs a boyfriend with this kind of amazing friend?


I have this one guy. He is the Yang to my Yin. He knows exactly what to say and when to say it. He knows how to be wild and how to be calm. He is the best friend you're dreaming for girl (no he ain't gay, believe me, he is not!)

He actually sees me. Not the boobs. Not the vagina. Not the butt (or here, the lack of). He sees me as a human being. He doesn't see the past. He doesn't hear the rumors. He sees me and believes in me and that is one amazing gift.

I was speaking to him yesterday night and feel so grateful to have this kind of friend even thought I have no idea on how I'm gonna repay him.


When I woke up this morning, I found a comment notification for my previous article ("Sans Titre") in my mails. Reading that comment, that actually is from a guy that I do not know, I was like "So people still are genuinely nice in this world".

"La préoccupation est pertinente. Quand on observe l'évolution du monde, l'évolution des moeurs et le chemin que prennent les Hommes, on se demande quelle y sera la juste place pour un enfant qui n'a rien demandé à personne, plein de vie et qui ne demande que du beau. Je tiens tout d'abord à saluer l'essence même de ta préoccupation. On dit que les mamans mettent parfois leur vie entre parenthèses pour planifier celle de leurs progénitures. Je suis ravi de constater que ce n'est pas qu'une rumeur. Pour apporter - au moins essayer - une réponse à tes interrogations, sache que le restant de ta vie te servira d'arène de combat et que tu devras te battre non pas de toutes tes forces, mais de tout ton cœur. Je suis encore loin de tout ça, mais figure-toi que pas plus tard que cet après-midi, je réfléchissais moi aussi à ce que serait la vie de mon enfant dans ce monde. Dans notre monde, tel qu'il est, tel qu'il devient. Et la réalité m'est apparue clairement : le combat est mien. Le combat est tien. Nous nous sommes donnés corps et âme à l'école pour réussir plus tard et entre autres, offrir à nos proches et surtout à nos enfants, tout ce qu'ils méritent au moins à hauteur de notre volonté et éventuellement, à hauteur de notre amour. C'est ce pourquoi nous nous battons tous les jours. Je ne sais pas quel a été ton parcours mais j'ai d'excellentes raisons de penser que tu as de la suite dans les idées et sans doute un bel avenir devant toi. Alors à aucun moment il ne devrait te venir à l'esprit que la vie puisse être plus forte que toi, plus forte que lui, et dévier le chemin que tu te donnes les moyens de tracer pour lui. Le combat réside également en le fait de lui inculquer les valeurs que tu juges bonnes, espérant de tout ton cœur qu'il les emportera avec lui aussi loin qu'il puisse aller. En fait, ce que je dis a l'air très théorique - eh oui, je suis jeune, probablement loin d'être papa -, mais j'y crois dur comme fer : avoir un fils et en faire un grand homme est la raison pour laquelle je me lève tous les matins, me donne en corps et en pensée pour obtenir de bonnes notes à l'école. Je sais à présent que tu partages cette rage. Bats-toi pour ça. J'espère de tout cœur que par la Grâce de Dieu, j'aurai au moins un enfant dans quelques années et à ce moment-là, ce sera mon combat. En attendant, je t'adresse de tout coeur mes plus sincères encouragements." - Yves-Alain Kotto.

I don't know who you are, where you are, but THANK YOU! If I had anything that made me feel like I wanted to stay in bed doing whatever, your comment gave me the strenght back. Sometimes, when battling, we tend to forget the essence of it all, the purpose of it all.

That late night convo and that early morning comment made me remember why I'm doing it, what I should care about.
Thank you guys..

dimanche 30 novembre 2014

Sans titre.

Il m'arrive parfois de m'arrêter dans ce que je fais, de me poser, et de me demander ce qu'il y a ensuite. Je ne parle pas de demain, je ne parle pas de la vie après la mort, je parle de ce qui nous attend dans un futur plus ou moins proche. Pas demain, pas dans cinquante ans.

De part ma courte expérience, j'ai bien vu que rien ne sert de faire des plans et projets carrés, dans lesquels il est rare qu'on soit établis au moment où on l'avait prévu. Se remettre du sentiment d'échec ensuite est assez compliqué.
Surtout que c'est désormais rare que ces réflexions portent sur mon futur, il s'agit plus de celui de King.

Je sais que j'ai le temps, que ce n'est qu'un bébé. Comme quand je disais qu'il est important d'instaurer une relation de confiance avec son enfant de façon à ce qu'il puisse nous dire sans même hésiter ce qu'il traverse et que D. m'a fait remarquer qu'il n'avait de problème qu'avec son doudou. Ce que je voulais dire, c'est que pour moi il faut commencer dès le plus bas âge. Je n'essaie en aucun cas de dépeindre l'image d'une mère modèle. Je fais seulement ce que j'ai vu ma mère faire, je fais seulement ce que je crois bon de faire. Je fais seulement ce que je veux faire pour mon enfant, et peu importe l'image de moi que ça donne, le bien être de mon fils est ce qui me motive dans mes actes.

Bref, ce n'est pas de ça que je voulais parler.
Quand je me pose pour penser à ce à quoi j'aimerais que l'avenir de King ressemble, je me sens parfois coupable -en particulier cette semaine- d'avoir donné naissance à un enfant, qui n'a rien demandé à personne, dans un monde où des gens s'en prennent sexuellement à des enfants, où des enfants meurent sous la charge de travail qui leur est imposée pour que des personnes qui ont plus d'argent qu'ils n'en verront jamais aient de jolies chaussures, où la justice ne s'applique pas en faveur d'enfants morts, le corps criblé de balles.


Comment est-ce qu'on est censés faire? On apprend aux enfants qu'il doivent être fiers de qui ils sont quelle que soit leur couleur, leurs origines, leur anatomie, quel que soit le contexte. Mais comment justifier, que des enfants comme eux, des enfants comme nous en avons été, soient tombés.. pour rien? On tente de leur apprendre à être des personnes responsables et à ne pas être source de problèmes, on leur apprend à se défendre et leur interdit d'attaquer les premiers, on leur apprend a être polis et obéissants. Mais comment justifier que bien souvent les attaques viennent de l'intérieur? Comment justifier que parfois, l'entité sous laquelle on se réfugie pour que le voile du mensonge soit levé nous tourne le dos et tranche en faveur de ceux qui nous outragent?
Comment expliquer à nos enfants, à qui on apprend que l'éducation est la clé, que certaines personnes sont ignorantes au point de s'attaquer à d'autres parce qu'ils sont différents?

Où que l'on soit dans le monde, quelle que soit l'échelle, on a déjà été témoins d'injustices. Comment faire face à elles, puisque quelque soit le comportement qu'on adopte, on est toujours dans le tort pour quelqu'un. Comment apprendre à nos enfants à être plus grands et plus forts que ça?

C'est réellement une question ouverte, j'aimerais réellement pouvoir savoir ce que vous pensez de tout cela..

vendredi 14 novembre 2014

An Open Letter to my Son

Dear King,
I remember when I finally wrapped my head around the fact that I was expecting you. After months of denial. I didn't know, I really did not, my brain chose not to acknowledge that event and therefore my body did not either -well at first-. Then, the more I had people telling me I was glowing or that I looked different, the more I starting doubting myself. What if my body was playing me? What if my periods were only a smoke screen? Then I did what I had to do, and on your Nanna's birthday, I learnt I had been carrying a baby boy for 5 months already.




From that day, I kinda went on a quest to make up for the lost time. I bought every single little cute item I could find, I bought your now wubby and hung around the house with it months before you were born and look at you now, look at how tight you hold it in your sleep.

I am not even going to front, I've been feeling guilty ever since. Even more when I could not give birth to you the way I wanted. Even more when I brought you in this world and we were by ourselves, alone. At least, we had each other, and it is what matters. I used to feel so guilty, and angry, and sad. But now, I'm starting to get it wasn't my fault. I'm starting to get it was nobody's fault. I didn't know, but I did not decide not to know. We were alone, oh well things happen and now we are absolutely not.

People might think that I am letting every and anybody around you. Especially now, that I am not as scared as I was to show your face to the world.
But first of all, what people think about the way I raise you and stuff.. Let me not be rude but you know.. yeah!
And second of all, anyone who knows me at least a little tiny bit, knows that I go completely crazy when it comes to you, like psycho crazy! The slightest word, the slightest eye looking the wrong way, I will get in my feelings, and it is not about to change. I will never stop defending you baby, because you are the best thing I have ever done, the best thing that ever happened to me.
I was spiraling out of control, I was about to lose it all, and you came into my life and made me grounded again. And I will never be able to tell you how grateful I am.

I'm trying my best to be a good mom, you are my priority. Everything I do is to make sure you are okay and to secure your future. I'm trying my best and I apologize if sometimes I am on the edge of letting myself go. Sometimes it is just really hard on me, but the look on your face makes every single tear, every single battle more than worth it. Even thought I happen to doubt myself your smile lets me know I'm doing okay. I will never stop trying to improve myself, for you to be okay.

You are my best friend, even when your are the most annoying and weird kid on earth (just like I was to your Nanna, ahah). Your smile, your sparkly eyes, the sound of your voice.. Even the tiniest detail about you fills my heart with joy.
I love you King.





"Those dreams you have I want you to chase 'em
This bond we got, let nobody break it[...]
And that's why last night I prayed on a fallen star
That you never have a broken heart
Though the world is cold, remember who you are
And I pray that you never have a rainy day
And no matter what the people say
Even when it hurts it'll be okay
And I pray that you never have a rainy day
And no matter what the people say
In your darkest hours I'll help guide your way
This is what a mother prays..."



And to all the mothers, especially the young ones, it is time to realise you are doing a good job. Stop feeling sorry for yourself when people talk mad sh*t about you already being a mom, just stop! Instead, celebrate the beautiful human being you brought to this Earth.
Your choices will not always be supported, but these choices make you the person you are. As long as you stick with them and work towards bettering yourself, you should never give a damn about what people got to say: they never walked in your shoes, they have not experienced what you have been through the way you did, so unless they are dear to your heart, their opinion should not matter.
Never let nobody tell you you can't to what you wanna do, it is only a reflexion of how they see themselves. Don't do nothing to prove nobody wrong, work your butt off to prove yourself you were even better than what you thought.


vendredi 7 novembre 2014

Hier Je Suis Sortie Et.. (Suite)

Après avoir posté "Hier je suis sortie et..", je me suis sentie un peu mal.. Parce que je me suis souvenue qu'il n'y a pas si longtemps que ça, on a utilisé des mots que j'avais écrits ici, mes propres mots par lesquels je me livrais, contre moi. Ensuite je me suis dit que justement, c'étaient MES mots, les miens. Des mots que j'assume. Et d'ailleurs, je n'ai pas terminé, il y a encore des choses que j'aimerais dire. J'ai encore un article dans le même genre à poster, le voici :)




Je rêvais d'amitiés solides et de real sisterhood. Mais le fantôme du syndrome de l'abandon planait encore bien bas. Cette peur qu'on a d'être laissé tomber, cette tendance qu'on a à se dire que quoiqu'il arrive, ça finira mal (on se souvient de la Pistanthrophobie). Et c'est, entre guillemets, parce que j'ai toujours eu l'impression de traverser les moments les plus durs et les plus noirs seule. Il a suffit d'une prise de conscience en soirée pour comprendre que non seulement c'est un cercle vicieux, mais en plus je m'y suis mise toute seule.
Un déception n'a pas à mener à une généralisation, ce n'est pas juste. En refusant d'être abandonné, on ne laisse les gens entrer que jusqu'à une certaine limite.. mais ensuite quand on est mal et qu'on voudrait avoir des personnes dans cet inner circle il n'y a personne. Alors on a mal, on se sent abandonné, mais c'est nous même qui nous mettons dans cette situation.
J'ai donc cru que la solution serait que j'ai quelqu'un. Quelqu'un a dit un jour: 'Eva est amoureuse de l'amour'. C'est vrai. Plus que vrai.
J'aime être avec quelqu'un, avoir quelqu'un, prendre soin de quelqu'un, avoir cette connexion avec quelqu'un..
C'est plus fort que moi. Ce n'est pas au point où il m'est physiquement douloureux d'être célibataire (je ne serais pas dans la m*rde sinon, je l'ai été environ 3,84/4 de ma vie, lol). Mais je sens qu'il me manque quelque chose.
Avoir mon fils relève de tout autre chose tho', il me comble à un niveau impressionnant, mais ce n'est pas la même chose.
Parfois on veut juste avoir quelqu'un avec qui partager son quotidien, avec qui rire, avec qui se disputer, avec qui se réconcilier..

Aujourd'hui, je vois tout ça d'un autre œil. Parfois, il faut laisser le passé derrière soi et regarder de l'avant. Lever la tête et se préparer à affronter ce qui nous attend. Je suis prête à affronter ce qui m'attend parce que maintenant que j'ai compris. La vie ne sera pas toujours rose, personne n'a dit que ce serait facile mais ce n'est pas pour autant qu'il faut se laisser porter sans se battre pour soi-même.
Tout est prise de risque. La vie, l'amitié, l'amour, tout.

Comme je disais dernièrement, j'ai fini par comprendre que je ne dois laisser personne en charge de mon bonheur. Et tout d'un coup, l'article "Moi puis nous" de Jeannie a pris un autre sens. C'est fou comme on ne voit que ce qu'on veut voir, ce qui nous arrange, encore pire quand on est tellement habitué à être mal qu'on semble se complaire dans sa détresse.
A ma première lecture je n'ai pensé qu'à elle, comme elle est forte et courageuse, comme elle se prend en main. A aucun moment je n'ai pensé à appliquer l'article à moi, à aucun moment je me suis dit que ça pourrait être moi. Ca ne m'est tout simplement pas venu à l'esprit.
A ma dernière lecture (aujourd'hui), je me suis dit, voilà ce qu'il me fallait, comme une confirmation que je ne suis pas la seule à vivre et ressentir ce genre de chose, mais qu'on peut le faire, qu'on peut être heureuse, qu'encore une fois, notre bonheur ne dépend pas d'une tierce personne.

Le présent est tout ce qu'on a et on ne peut pas le passer à pleurer le passé et avoir peur du futur.
Je veux croire que ceux qui sont à mes côtés sont des constantes, mes constantes, parce que nous nous sommes choisis. Et je le crois. Si certaines personnes n'en font plus partie, je laisse le temps au temps, nous nous retrouverons s'il a été prévu que ce soit le cas.
En attendant, je vais profiter de cette vie, je vais travailler dur et faire de mon fils quelqu'un de bien. Je vais rire avec mes proches et les soutenir.

En ce qui concerne ma vie sentimentale, ma vision est très claire sur le fait qu'il ne faut pas laisser le premier venu entrer dans sa vie comme ça, encore pire pour la mère célibataire que je suis, laisser n'importe qui entrer dans la vie de mon bébé. Ce n'est pas difficile pour moi, parce que même premier venu, il n'y a pas, rien, le désert, la bulle, le néant (rires).
C'est dingue quand j'étais enceinte, on me draguait sauvagement, il faut dire que je n'ai jamais eu d'aussi beaux boobies que quand mon Nugget était dans le four, mais maintenant que je suis seule dans mon corps, RIEN!
A croire qu'être mère célibataire, ça fait vraiment fuir.. C'est pas comme dans les téléfilms sur TF1 après les feux de l'amour..
On m'a déjà: "Mais non, il ne faut pas penser comme ça, ça ne veut rien dire". Mais hemm.. C'est pas que je pense comme ça, c'est que pour le moment, eh bah c'est comme ça, ahah!
C'est étrange vu que comme je le disais, on m'a fait remarquer que je ne laisse pas vraiment entrer les gens dans ma vie, que je me méfie trop et m'enlise dans ma solitude. Mais même si c'est le cas, s'il y avait eu candidat, il y aurait donc eu "curvation", right? Mais encore une fois, RIEN!

Je me dis aussi que pour les mecs c'est un peu chaud.. Il se voient direct en "beau-père", ils s'imaginent les responsabilités et ne voient que le mal en nos petits bambins..
Mais limite, ça ne me pose pas problème. Pourquoi? Parce que d'un, je veux quelqu'un pour moi, je ne cherche pas un père pour mon fils, I mean, il y a une sacré trotte avant que j'envisage un homme dans la vie de mon fils en tant que "figure paternelle", qui voudrait traumatiser son enfant avec un va-et-vient incessant d'hommes? Le pauvre enfant serait perdu! Et de deux, tant qu'à faire, j'aimerai un Homme plutôt qu'un garçon. Feel me? Je ne dis pas que ce n'est pas normal pour eux de se dire qu'être avec une jeune mère c'est le bazar un peu.. Mais si tu tiens à la personne et que tu veux que ça fonctionne, et bah tu fais ce qu'il faut pour, I mean, les concessions et compromis c'est pas fait pour les Koalas borgnes!

Bon j'en ai fini avec mes réflexions, du moins j'espère!
Bisous!

-Certains passages de ce post ont été repris d'anciens posts à moi, que j'avais supprimé, de peur qu'on ne me comprenne pas.-